Par MD.
(translation in progress... stat tuned)
Vendredi dernier j’ai passé 14 heures devant l’écran de mon ordinateur. Pourtant, je ne travaillais pas, j’ai suivi le Fronton Pro, dernière étape du Tour bodyboard puis le Pipe Masters, dernière étape du Tour de surf.
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Vendredi dernier j’ai passé 14 heures devant l’écran de mon ordinateur. Pourtant, je ne travaillais pas, j’ai suivi le Fronton Pro, dernière étape du Tour bodyboard puis le Pipe Masters, dernière étape du Tour de surf.
Pour rester collé 14 heures devant mon écran, il a fallu me garder !
Comme une sirène appelle les marins vers les ténèbres océanes, les deux
compétitions m’ont littéralement hypnotisées, me forçant à ne rien faire
d’autre que regarder série après série, les longues heures de compétition.
Chacune à sa façon.
D’une manière générale, je suis les étapes bodyboard uniquement
où les vagues offrent le spectacle à la hauteur de l’événement et ce fût le
cas !
Je ne suis pas vraiment fan du Tour ASP qui représente de
mon point de vue trop de choses
qui me déplaisent dans le surf. Des gars recouverts de logos à ne plus
savoir où en mettre, buvant des boissons énergétiques, ressemblant plus à des
footballeurs qu’à des surfers. On nous fait croire que le surf est lié à des
marques de sportswear et de sport mécaniques, j’aime pas ça.
Ce n’est pas la compétition en elle même que je n’aime pas
car c’est toujours plaisant de voir d’excellents surfers, de l’enjeu, c’est grisant mais ce que
je n’aime pas c’est tout l’argent qui a dénaturé le surf. C’est pas ma faute, j’aime ce qui a du
style et qui sort de l’ordinaire et aujourd’hui sur le Tour Pro, à part
quelques « vagues » provoquées par des « voyous » comme
Dane Reynolds qui ne rentrent pas dans les rangs, j’ai l’impression de voir des
bons soldats qui arrivent enfin à vivre leur rêve de gamin, c’est à dire gagner
leur vie, la gloire et les filles qui vont avec grâce au surf.
Oui je sais, c’est un peu réducteur et caricatural mais le
Tour ASP ressemble un peu à cirque parfois, s’installant de spot en spot pour
faire le bonheur des gens.
Du coup, en bon Français, je m’intéresse quand même aux
résultats de Jérémy Flores sur le Tour mais je ne suis pas les compétitions en
live sauf quand les conditions de vagues offrent réellement du spectacle.
Cette dernière journée du Pipe Masters n’était pourtant pas
prévue comme une journée épique pour les vagues, ce ne sont donc pas les
conditions de vagues qui m’ont tenue éveillées jusqu’à 2h du matin… mais quoi
alors ?
Hé bien, la curiosité de voir si Kelly Slater était une
machine au point de gagner un douzième titre à plus de quarante ans. Pas très
original je sais mais oui, comme une jeune adolescente dans le file d’attente
du concert de Justin Bieber, ma curiosité et mon intérêt pour KS m’ont tenu
éveillé série après série, profitant au passage de jolis moments de surf, c’est
toujours ça de pris, et le scénario (trop ?) parfait de la rencontre en
finale de Parko et Slater pour la lutte ultime du titre de Champion du Monde.
Ce mec a survolé le Tour Pro pendant plus de dix ans, il est
passé, de multiples façons, au statut de légende auprès des surfers et de star
auprès du public. Quand je le voyais se préparer pour ses séries, que
pouvait-il bien se passer dans sa tête de quadragénaire ? Et puis la demi
finale. Meilleurs scores : 3 et 1.90. Kelly Slater est donc humain. Il a
perdu et il a perdu tout prêt du but. C’est presque rassurant. Ses détracteurs,
ceux qui n’aiment pas le succès à outrance et les pro Parko sautent de joie,
mais moi, je suis à la fois rassuré de voir qu’il est humain et un peu déçu
quand même, j’aurais aimé qu’il gagne et se retire du Tour avec ses douze titres,
peinard, en bonne légende.
En ce qui concerne l’étape du Fronton Pro, c’était juste
dingue !
Côté bodyboard, pas de problème à regarder le Tour, qui
contrairement au shortboard ressemble plutôt à une réunion entre potes. Les
mecs ne sont pas là pour l’argent, c’est le moins qu’on puisse dire (les prize money sont ridicules en comparaison du shortboard), par contre
ils sont tellement passionnés par les vagues et la qualité de leur prestation.
Prenez donc 24 des meilleurs bodyboardeurs au monde, ajouter à ça 10 pieds sur un slab et vous obtenez la
dernière étape du Tour Pro de la saison.
Et là mes amis, c’était grandiose ! Les gars tels des
gladiateurs luttant pour leur survie (mais aussi l’amour de la bagarre) ont
chargé des vagues mutantes, et se sont jetés dans des barrels monstres et sur
des lèvres « velues » pour balancer des manœuvres aériennes et ainsi
augmenter leur scores car un simple barrel sur une vague de 10 pieds sortie
avec le souffle ne suffisait plus.
Le titre se jouait également sur la dernière épreuve mais
finalement j’étais mois curieux de savoir qui de Dave Winchester ou Jeff Hubbard
allait l’emporter. Cependant, quand on voit exploser la joie (telle la fan de Justin Bieber qui
décroche un autographe après le concert) de Jeff Hubbard qui gagne à 35 ans,
son 3ème titre de Champion du Monde, on a juste envie d’aller le porter
sur nos épaules.
C’est Pierre Louis Costes qui remporte l’épreuve, super
content pour lui, il mérite tellement, il a tout juste 22 ans et fait déjà
parti des meilleurs surfers au monde avec un engagement et un sens de la vague
hors du commun. Déjà champion du Monde l’an dernier à seulement 21 ans et 3ème
en 2012, le regarderai-je dans 20 ans lutter pour son 12 ou 13 ème titre de
champion du Monde comme KS vendredi dernier ? Je l’espère. Et où en
sera le surf et le bodyboard professionnel ? Je ne sais pas, certainement
là où on les aura emmener. En attendant, quelques semaines de repos pour mes
yeux avant le prochain live.
Voici donc un résumé de ma première partie de journée:
Et la seconde:




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